Description
Carnet de graffitis Black Book, dessin, pratique de gribouillage, journal personnel par TC5 x Totem x Psycho x ZiNk x Delk x Comet x Kaws, tag, gribouillis, dessins, peintures et œuvres d'art de pensée de style street pop moderne.
Carnet de croquis noir, format 21,9 x 21,6 x 2,5 cm (8,5 x 11 pouces), signé et tagué. Dessins originaux au marqueur, à la bombe, à l'acrylique et aux autocollants. Recueil de graffitis d'artistes variés, vers 1994. Ce carnet à couverture rigide présente les tags et signatures originaux de divers artistes, dont Kaws, ZiNk, Psycho Seen, TC5 et Totem du crew TC5. Il contient de nombreux dessins en couleur, une multitude de tags et de dessins au marqueur, ainsi que des notes personnelles, d'anciens numéros de téléphone, des adresses de lieux de rencontre, des idées et des informations privées sur le crew. 50 pages, couverture comprise (et de nombreuses pages blanches). On y trouve également les tags IBM, Squad One, Pilot et MPV.
Carnet de graffitis Black Book par TC5 x Totem x Psycho x ZiNk x Kaws
Ce carnet de croquis noir de 1994 immortalise un moment exceptionnel de l'histoire du graffiti, témoignant de la convergence des styles, de la rébellion et de l'expérimentation créative de certains des membres les plus influents du crew TC5. Ce livre relié de 21,6 x 27,9 cm est bien plus qu'un simple carnet de croquis : c'est une archive profondément personnelle de l'énergie brute de la rue. On y trouve des dessins vibrants au marqueur, des superpositions d'autocollants, des illustrations détaillées de personnages, des remplissages, des exercices de throw-up, des notes personnelles et des tags signés par des membres fondateurs comme Totem, Psycho, ZiNk, Delk, Comet, Seen et Kaws. Le carnet mentionne également des pseudonymes et des crews parallèles tels que IBM, MPV et Squad One, offrant un aperçu riche et complexe des sous-groupes de graffiti interconnectés qui ont sévi à New York durant l'âge d'or de la culture du carnet noir.
Évolution des tags et art pop urbain et graffiti
Les entrées de ce journal reflètent la fusion de l'esthétique wildstyle traditionnelle du graffiti avec les sensibilités graphiques qui influenceront plus tard le Street Pop Art. Chaque page révèle une combinaison de pratique et de performance : des contours de tags d'une précision chirurgicale, des remplissages psychédéliques, des collages de fragments de flyers et des croquis de personnages pleins d'humour et d'attitude. Des artistes comme ZiNk et Psycho ont démontré leur maîtrise technique des lettres en relief tout en les superposant à des personnages ludiques et des décors surréalistes. Le premier tag de Kaws, que l'on retrouve ici sous les noms FC et TC5, témoigne de l'influence naissante de son iconographie fusionnant le dessin animé et l'art contemporain, qui deviendra par la suite sa signature dans les beaux-arts et sur les plateformes commerciales.
L'héritage du format Livre noir
Bien avant les archives numériques, les carnets noirs étaient au cœur de la culture graffiti. Ils servaient de galeries itinérantes, de lieux d'entraînement et de plateformes de communication intimes entre les graffeurs. Ce carnet en particulier, avec ses tags personnels, ses adresses secrètes, ses numéros de téléphone et ses réflexions, révèle que le graffiti était bien plus qu'une simple expression extérieure : c'était une vie intérieure. Le style agressif de Totem, l'iconographie urbaine stylisée de Delk et les fragments de wildstyle classiques de Comet témoignent d'années d'expérimentation sur les voies ferrées, couchées sur le papier. MPV et IBM apparaissent fréquemment griffonnés sur les stickers et les bordures, et si la signification précise d'IBM dans ce contexte reste ambiguë, on le retrouve systématiquement à côté de tags respectés et il est synonyme de respect au sein du crew.
Poids culturel et importance pour les collectionneurs
Ce journal témoigne non seulement de l'âge d'or du graffiti à TC5, mais aussi d'une évolution culturelle vers un art urbain et un graffiti stylisés. La profusion de supports – lettrages manuscrits, collages d'affiches de concerts, références à des marques comme Richie Rich et Nervous Records, et stickers personnalisés – fait de ce carnet noir un objet culturel multidisciplinaire. Sur le marché de l'art actuel, ces journaux sont prisés pour leur authenticité, leur sincérité et les aperçus qu'ils offrent sur la vie privée des artistes de graffiti les plus médiatisés. Les signatures manuscrites de Kaws, Psycho, ZiNk et Totem, en particulier, en font un document digne d'être conservé dans un musée, témoignant de la transformation du graffiti, des trains aux murs des galeries.