La ville de New York a une riche histoire de graffitis et d'art de rue qui fait désormais partie intégrante de son paysage culturel. Des rames de métro des années 1970 et 1980 aux peintures murales et installations modernes qui ornent ses bâtiments et espaces publics, les graffitis et l'art de la rue ont été l'expression de l'énergie et de la diversité vibrantes de la ville. Dans le monde du pop art, New York a également joué un rôle central. La ville a été le berceau du mouvement pop art dans les années 1950 et 1960, avec des artistes tels qu'Andy Warhol, Roy Lichtenstein et Claes Oldenburg créant des œuvres qui célébraient et critiquaient la culture de consommation de l'époque. L'intersection du graffiti et du pop art a produit des œuvres emblématiques à New York. Un exemple est la peinture murale de Keith Haring "Crack is Wack", qu'il a peinte sur un terrain de handball à Harlem en 1986 pour sensibiliser à l'épidémie de crack qui dévastait les communautés de la ville. Les figures audacieuses et colorées de Haring et ses lignes énergiques sont caractéristiques du pop art et du graffiti, et la peinture murale est devenue un symbole emblématique de la scène street art de New York. Un autre artiste qui s'est fait un nom à la fois dans le monde du graffiti et du pop art est Shepard Fairey, créateur de la campagne de street art "Obey Giant". Le travail de Fairey combine des images de la culture pop avec des commentaires politiques et sociaux, mettant souvent en vedette son graphisme "Andre the Giant". Ses peintures murales peuvent être vues dans toute la ville et il a collaboré avec de nombreux autres artistes et organisations pour promouvoir la justice sociale et l'activisme. La scène street art de New York est en constante évolution, avec de nouveaux artistes et styles émergeant tout le temps. Qu'il s'agisse des couleurs vives et audacieuses du pop art ou de l'énergie brute et brute des graffitis, les rues de la ville sont une toile d'expression créative qui reflète la diversité et la vitalité de ses habitants.