Description
Impression buvard Burberry haute couture par Denial - Daniel Bombardier, édition limitée, impression d'art pigmentaire d'archives sur papier buvard perforé.
Édition limitée signée et numérotée de 35 exemplaires, tirage pigmentaire d'archives sur papier buvard perforé, 2024. Format : 7,5 x 7,5 pouces. Sortie : 19 avril 2024. Les éditions limitées sur papier buvard sont perforées à la main par Zane Kesey.
Burrrrberrrrry réinventé dans l'art pop et le graffiti urbain
Daniel Bombardier, alias Denial, poursuit sa déconstruction culturelle du symbolisme du luxe avec la sortie en 2024 de l'estampe High Fashion Burberry. Cette œuvre en édition limitée est réalisée sur du papier buvard perforé, matériau longtemps associé à la contre-culture et à l'art psychédélique. Perforée à la main par Zane Kesey et mesurant 19 x 19 cm, l'estampe fusionne l'image de marque de la haute couture avec une critique urbaine. Mettant en scène une réinterprétation déformée du logo Burberry, devenu « Burrrrberrrrry », cette pièce interroge le prestige construit des maisons de couture à travers le prisme du pop art et du graffiti. Le tartan distinctif de Burberry et l'emblème iconique du chevalier restent au cœur de l'œuvre, mais leur présentation est filtrée par une expression artistique ludique, subversive et provocatrice.
Subversion du patrimoine de marque par la satire et la culture urbaine
La marque Burberry, fondée par Thomas Burberry en Angleterre en 1856, a cultivé une image synonyme de sophistication britannique et d'élégance fonctionnelle. Dans la version de Denial, cet héritage est visuellement déformé. Le texte étiré exagère le logo jusqu'à l'absurde, le déconstruisant de fait. Le tartan classique beige, rouge et noir – symbole de la haute couture et parfois d'une sous-culture rebelle – domine la partie inférieure de la composition, soulignant la dualité de sa place dans la culture, à la fois exclusive et imitée. L'humour et la répétition employés par Denial transforment le logo en une œuvre excessive et ironique, faisant écho à la marchandisation et à la transformation en mèmes de la mode de luxe dans les espaces créatifs d'internet et de la rue.
Commentaire de Denial sur le fétichisme de consommation et la marchandisation de l'art
La série High Fashion de Denial critique non seulement l'industrie de la mode, mais aussi la marchandisation de toute chose, y compris l'art lui-même. En imprimant ces créations sur du papier buvard, un support associé à la culture underground et aux expériences psychédéliques, Denial brouille intentionnellement la frontière entre marketing et contre-culture. Cette tension est au cœur du Street Pop Art et du graffiti, où les logos de luxe sont souvent détournés pour dénoncer la consommation de masse, la richesse et l'identité. Denial ne se contente pas de parodier Burberry, mais en recontextualise le sens au sein d'une forme d'art qui se nourrit de commentaire social et d'esthétique subversive. L'œuvre invite à s'interroger sur ce qui confère son pouvoir à une marque et sur qui a le droit de remettre en question cette image.
Burberry dans le collimateur de la contestation visuelle
En intégrant Burberry à l'art du buvard en édition limitée, Denial réinterprète la marque, la faisant passer d'une institution intouchable à un objet malléable entre les mains du public. Cette démarche s'inscrit dans l'esprit du graffiti et du street art, qui refusent souvent de se conformer aux frontières de la propriété, du pouvoir ou du prestige. Des artistes comme Denial utilisent ces visuels non par hommage, mais pour exposer les artifices qui se cachent derrière le luxe. Le buvard Burberry Haute Couture, à la fois œuvre de collection et critique esthétique, rappelle que dans l'univers du street art et du graffiti, aucune icône n'est à l'abri du détournement.