Description
Sérigraphie 3 couleurs Marilyn Pure Joy Yellow par Pure Evil, tirée à la main sur papier d'art Somerset Fine Art Paper 300 g/m² à bords frangés, édition limitée.
Édition limitée signée et numérotée 2025 (à déterminer). Format de l'œuvre : 16x20. Sérigraphie représentant l'actrice hollywoodienne Marilyn Monroe stylisée en noir et jaune.
Marilyn Pure Joy Yellow par Pure Evil, une œuvre d'art pop art et graffiti de rue
« Marilyn Pure Joy Yellow » est une sérigraphie artisanale en trois couleurs, créée par l'artiste londonien Pure Evil, de son vrai nom Charles Uzzell-Edwards. Imprimée sur un papier d'art Somerset 300 g/m² à grain frangé, cette édition signée et numérotée de 2025 exemplaires capture l'essence de l'iconographie pop et du minimalisme émotionnel à travers le prisme unique du commentaire urbain. Mesurant 40,6 x 50,8 cm, l'œuvre présente un portrait stylisé de la légende hollywoodienne Marilyn Monroe, rendu dans des tons de noir et de jaune doux, sur lequel se superpose le motif de la larme emblématique de Pure Evil : une épaisse ligne noire jaillissant d'un œil et traversant verticalement le papier. Ce procédé visuel saisissant est devenu la marque de fabrique de l'artiste et constitue une forme puissante de commentaire au sein du street art et du graffiti.
L'icône pop réinventée à travers le prisme du graffiti
Pure Evil recontextualise Marilyn Monroe, non plus comme une déesse du cinéma à la perfection irréprochable, mais comme un symbole brisé de glamour et de vulnérabilité. Plutôt que de privilégier le réalisme, le portrait embrasse la stylisation et l'abstraction, permettant ainsi de réinterpréter le mythe de la figure. Les touches de jaune dans les cheveux évoquent les canons de beauté du milieu du XXe siècle, tandis que les contrastes monochromes saisissants soulignent un sentiment de perte ou de distorsion. Il ne s'agit pas simplement d'une célébration de la célébrité, mais d'une méditation sur son prix. La larme noire verticale, récurrente dans l'œuvre de Pure Evil, n'est pas un simple ornement. Elle évoque les thèmes du traumatisme, de la fragilité et de la perte d'identité liés au culte des célébrités. En mêlant esthétique du graffiti et sujets de la culture pop, cette œuvre déstabilise la nostalgie et invite à repenser la mémoire collective.
Matériaux d'art contemporain à vocation urbaine
Bien qu'ancrée dans la tradition du street art, cette sérigraphie est imprimée selon des techniques et avec des matériaux dignes des beaux-arts. Le papier Somerset 300 g/m² et les bords frangés à la main témoignent de la maîtrise de l'artiste par le système des galeries, tout en conservant des références visuelles issues du milieu urbain. Les contours marqués, l'application à la manière d'un pochoir et la palette saturée puisent leur inspiration dans l'esthétique graphique du graffiti. Chaque tirage est réalisé à la main, ce qui confère à chaque édition une subtile variation et une authenticité uniques. Ce travail artisanal affirme que, même si l'imagerie s'inspire d'une iconographie produite en masse, l'exécution est profondément intentionnelle et personnelle.
Simplicité émotionnelle et symbolisme dans l'art urbain contemporain
L'œuvre « Marilyn Pure Joy Yellow » de Pure Evil s'inscrit dans un débat contemporain plus large sur les dimensions émotionnelles de l'iconographie dans le street art et le graffiti. La force émotionnelle de l'œuvre est accentuée par sa sobriété formelle : une palette de couleurs restreinte, une géométrie audacieuse et le geste symbolique solitaire d'une larme. À l'ère du numérique, cette pièce invite le spectateur à ralentir son regard. Elle l'incite à réfléchir aux raisons de notre idolâtrie et à ce que nous ignorons. À travers cette œuvre, Pure Evil enrichit la réflexion sur la célébrité, la fragilité et les répercussions psychologiques qui accompagnent souvent l'ascension culturelle. À la fois hommage et critique, l'œuvre illustre avec force comment la culture urbaine peut imprégner et enrichir le discours de l'art contemporain sans renier ses racines contestataires.