Description
Devilman, édition limitée, sérigraphie artisanale 9 couleurs sur papier beaux-arts par Mike Sutfin, artiste de rue graffiti, art pop moderne.
Édition limitée 2015 à 300 exemplaires. Œuvre d'art mesurant 18" x 24", ces impressions ont nécessité huit écrans et neuf couleurs pour capturer leur éclat sur le papier français Pop-Tone Berrylicious de 100# c stock utilisé, et la vue arrière du personnage est imprimée au verso de l'impression.
Devilman de Mike Sutfin : une symphonie de couleurs et de chaos
La sérigraphie en édition limitée « Devilman » de Mike Sutfin illustre avec brio comment le pop art urbain et le graffiti peuvent fusionner dynamisme, intensité et une touche de macabre. Cette œuvre de 2015, tirée à 300 exemplaires, capture l'essence de son sujet grâce à une palette de neuf couleurs saisissante, appliquée par huit écrans sur un papier French Pop-Tone Berrylicious de 100 lb (160 g/m²). Mesurant 45,7 x 61 cm, elle témoigne de la maîtrise de Sutfin dans le contexte du pop art moderne, offrant une représentation flamboyante du personnage éponyme d'une complexité qui captive le regard.
Le processus artistique à l'origine de la création de l'homme diabolique
La création de « Devilman » témoigne de la minutie du processus de sérigraphie. L'utilisation de huit écrans pour les neuf couleurs illustre la complexité de la superposition qui confère à l'œuvre profondeur et dynamisme. Ce procédé, d'une grande précision, exige un sens aigu du détail pour que chaque couche de couleur se superpose parfaitement à la précédente, créant ainsi une image finale saisissante. Cette technique, bien que traditionnelle, est ici réinventée par le talent de Sutfin, brouillant les frontières entre art urbain et beaux-arts.
Interpréter Devilman : Quand le pop art urbain rencontre la mythologie
« Devilman » de Sutfin est bien plus qu'un simple spectacle visuel ; l'œuvre explore la mythologie, le design des personnages et l'éternel combat entre le bien et le mal. La figure se dresse au milieu des flammes, un clin d'œil visuel aux royaumes infernaux souvent associés aux diables et aux démons. Pourtant, ce personnage n'est pas qu'une simple représentation du mal. La complexité de l'image, avec ses couleurs vibrantes et ses lignes détaillées, suggère un récit qui dépasse la dualité bien/mal. Elle évoque les luttes intérieures qui font rage en chacun, le potentiel ardent de destruction et de renaissance qui sommeille en chaque individu. Le choix d'imprimer une vue de dos du personnage au verso de l'estampe confère une profondeur supplémentaire à l'œuvre, invitant le spectateur à considérer les multiples facettes du personnage – et de lui-même. Cette dualité est un thème récurrent du pop art urbain, où l'image de surface dissimule souvent une histoire plus profonde, qui ne demande qu'à être découverte par ceux qui l'observent attentivement. « Devilman » de Mike Sutfin est un exemple éloquent de la capacité du pop art moderne à combiner techniques traditionnelles et thèmes contemporains. Cette œuvre fait figure de phare dans le genre, démontrant comment le street art et le graffiti peuvent transcender leurs origines urbaines pour accéder au statut d'œuvre d'art de collection. À travers des créations telles que « Devilman », des artistes comme Sutfin repoussent sans cesse les limites du street art tout en rendant hommage aux récits riches, colorés et parfois sombres qui ont toujours été au cœur de l'expression humaine.