Description
Factory Stacks - Earth First - Sérigraphie en édition limitée 6 couleurs tirée à la main sur papier d'art Speckletone fin par Shepard Fairey - Œuvre d'art de rue rare OBEY Pop Artwork Artiste.
2022. Signée par Shepard Fairey. Numérotée. 45,7 x 61 cm. Sérigraphie sur papier Speckletone épais couleur crème. Édition numérotée de 350 exemplaires.
Ces images de « Cheminées d'usine » allient la puissance austère et angulaire de l'architecture industrielle à des éléments graphiques qui interrogent ce que nous promouvons et acceptons en tant que société, même lorsque cela est destructeur. Les industries des énergies fossiles disposent d'un pouvoir économique considérable, mais nous savons désormais que non seulement ces ressources sont limitées, mais que leur utilisation est catastrophique pour le climat et, par conséquent, pour les écosystèmes qui soutiennent la vie sur notre planète. Malheureusement, en raison du pouvoir politique de ces industries et de l'apathie du public face au changement climatique, les gouvernements subventionnent les industries des énergies fossiles à hauteur de milliards, alors même qu'elles nuisent à l'environnement. Le gouvernement est au service des citoyens ; le choix nous appartient donc. Soutenons-nous le pouvoir illimité des riches multinationales des énergies fossiles ? Ou des politiques qui placent la Terre et la planète au-dessus des profits ? Je vous invite à lire « Tout peut changer » de Naomi Klein pour mieux comprendre le conflit entre les intérêts économiques et le changement climatique. Une partie des recettes de la vente de cette estampe sera reversée à Greenpeace pour lutter contre le changement climatique. Merci de votre soutien. – Shepard
Factory Stacks – Earth First Sérigraphie de Shepard Fairey
Factory Stacks – Earth First est une sérigraphie artisanale en six couleurs, créée en 2022 par le célèbre artiste américain Shepard Fairey. Mesurant 45,7 x 61 cm et imprimée sur un papier d'art épais Speckletone couleur crème, cette édition limitée, signée et numérotée à 350 exemplaires, fusionne l'énergie politique du graffiti avec la précision et la maîtrise de la sérigraphie moderne. Cette œuvre s'inscrit dans la démarche artistique engagée de Fairey pour l'activisme environnemental et contribue au débat plus large sur le rôle de l'industrie, du pouvoir et de la responsabilité publique dans les politiques climatiques.
La puissance industrielle comme métaphore graphique
L'estampe représente une usine aux deux cheminées d'où s'échappent d'épaisses volutes de fumée, sur un fond fragmenté et stylisé rouge, jaune et bleu – couleurs associées à l'urgence, au feu et à l'avertissement. Le bâtiment, imposant, est rendu par des lignes vectorielles nettes et des formes à fort contraste, tandis que des éléments géométriques et des motifs culturels, tels que des symboles monétaires, des flammes et des symboles architecturaux, flottent en arrière-plan. Le contraste visuel saisissant entre la rigidité des structures industrielles et le chaos organique de la fumée et du feu souligne l'affrontement entre progrès mécanisé et fragilité écologique. Cette image critique la dépendance mondiale aux énergies fossiles et la priorité accordée au profit au détriment de la durabilité environnementale. Shepard Fairey est connu pour intégrer du sens à des visuels rigoureusement structurés ; ici, il utilise la dimension monumentale des cheminées comme métaphore des systèmes de pouvoir profondément enracinés. L'arrière-plan de l'estampe comprend des références à la monnaie et à des textures de propagande, accentuant ainsi la complicité de l'économie institutionnelle dans la destruction de l'environnement.
La sérigraphie comme artisanat politique
La maîtrise technique de Fairey en sérigraphie artisanale transparaît dans la netteté du trait, la palette audacieuse et l'équilibre entre textures et aplats de couleur. Le papier moucheté de l'œuvre accentue son aspect artisanal, lui conférant la présence d'une affiche de protestation tout en conservant le raffinement d'une œuvre de street art de collection. Le procédé à six couleurs permet une superposition vibrante et un jeu subtil de lumière et de formes, la palette rouge et noire insufflant un sentiment d'urgence et de confrontation. En combinant le langage visuel du design commercial aux méthodes des beaux-arts, Fairey perpétue son engagement en créant des œuvres politiquement engagées, accessibles, reproductibles et ancrées dans l'activisme visuel. Cette pièce s'inscrit dans l'esthétique plus large de son projet OBEY, qui puise dans le punk, le graffiti et la propagande socialiste pour susciter le débat public.
L'art comme déclaration environnementale
Factory Stacks – Earth First n'est pas qu'une simple œuvre visuelle ; c'est un outil militant concret. Une partie des bénéfices de cette édition a été reversée à Greenpeace, soutenant ainsi des campagnes mondiales de lutte contre le changement climatique. Fairey invite les spectateurs à réfléchir à l'inertie systémique, à la cupidité des entreprises et à l'incapacité des gouvernements à abandonner les pratiques destructrices pour l'environnement. Sa recommandation du livre de Naomi Klein, « Tout peut changer », apporte un fondement intellectuel supplémentaire au message de l'estampe, inscrivant l'œuvre dans la lignée des réflexions contemporaines sur la justice environnementale. Cette sérigraphie illustre la puissance du street art et du graffiti, à la fois comme forme de protestation et comme appel à l'action. En fusionnant esthétique et militantisme, Shepard Fairey transforme l'imagerie industrielle en une revendication de responsabilité écologique et humaine.