Description
« Le diable m'a forcé à le faire », sérigraphie bicolore réalisée à la main sur papier Coventry Rag 290 g/m² à bords frangés, par l'artiste Cleon Peterson, œuvre d'art pop en édition limitée.
Édition limitée à 300 exemplaires, signée et numérotée, 2022. Format de l'œuvre : 18 x 24 pouces.
« L’image TRUTH a été publiée dans le New York Times juste avant l’élection, dans la rubrique Opinions intitulée « Qu’avons-nous perdu ? ». Les articles « Le diable m’y a poussé » et « Divisés nous résistent, unis nous tombons » ont tous deux été publiés le 6 janvier en réaction au pacte faustien conclu par Trump et ses complices lors du coup d’État. Aujourd’hui, nous sommes à la croisée des chemins ; plus que jamais, nous devons nous unir, prendre position, faire entendre notre voix et lutter pour la vérité et la démocratie. Espérons que la lumière du jour dissipe l’emprise de l’extrême droite autoritaire. Je vois ces affiches comme les témoins d’une époque historique et je me sens investi d’une mission : partager mon point de vue. Nous sommes tous épuisés par la politique, mais nous devons saisir cette opportunité et agir, car la menace est fondamentale ; notre démocratie pourrait disparaître en un clin d’œil. » – Cleon Peterson.
Commentaire percutant de Cleon Peterson sur « Le diable m'a forcé à le faire »
Dans le contraste saisissant du noir et du rouge, « The Devil Made Me Do It » de Cleon Peterson offre un commentaire visuel percutant sur le climat socio-politique qui a entouré les événements du 6 janvier, marqués par les tristement célèbres émeutes du Capitole américain. Cette sérigraphie artisanale bicolore sur papier Coventry Rag 290 g/m² à bords frangés se révèle être à la fois une œuvre de pop art urbain et un témoignage historique, capturant un moment de profond bouleversement national.
L'art comme reflet des troubles sociaux
L'œuvre de Peterson, une édition limitée à 300 exemplaires signés et numérotés, transcende les frontières traditionnelles du pop art. Elle incarne la réponse de l'artiste à un contexte politique tendu, en réaction aux événements tumultueux qui ont ébranlé les fondements de la démocratie américaine. L'image d'un homme semblant danser, hanté par des figures démoniaques, évoque le « pacte faustien », suggérant une danse avec le diable qui fait écho aux trahisons et aux manipulations des personnalités politiques et du public séduit par leur rhétorique. Le titre, « C'est le diable qui m'y a poussé », détourne avec ironie l'excuse ancestrale pour céder aux tentations et faire des choix moralement discutables. Le choix de Peterson de publier ces œuvres en réponse directe aux événements politiques inscrit son travail dans la tradition des artistes qui utilisent leur art pour documenter et critiquer leur époque. Le langage visuel employé dans cette œuvre rappelle le style souvent agressif et provocateur du street art, conçu pour interpeller le public dans l'espace public.
Le rôle du pop art urbain dans le discours politique
L'œuvre de Cleon Peterson illustre le rôle du street art dans le discours politique. Le street art a toujours eu une voix dans l'arène politique, servant souvent d'expression brute et spontanée du peuple. À travers son œuvre, Peterson prolonge cette tradition en créant une pièce qui est à la fois une réaction et un reflet des troubles politiques qui ont marqué ces dernières années. Avec ses lignes audacieuses et sans concession et ses couleurs vibrantes, la sérigraphie confère à « The Devil Made Me Do It » une présence imposante. Elle témoigne de la capacité de l'artiste à condenser des émotions politiques et sociales complexes en une seule image percutante. Dans la tradition du street art, qui consiste souvent à sortir l'art des galeries pour l'investir dans la rue, l'œuvre de Peterson est conçue pour toucher un large public, son message étant clair et accessible à tous ceux qui la découvrent. « The Devil Made Me Do It » est plus qu'une simple œuvre de pop art ; c'est un essai visuel sur l'état de la politique contemporaine, un appel à l'action et un rappel du pouvoir de l'art à refléter et à susciter le changement. C'est une prise de position audacieuse au sein du discours du street art et du graffiti, qui immortalise un moment où le monde entier a assisté à un épisode où la démocratie semblait suspendue à un fil. La voix de Cleon Peterson, à travers son art, se joint au chœur de ceux qui défendent la vérité et la démocratie, et son œuvre demeure un exemple éloquent de la manière dont l'art peut s'engager et influencer le paysage politique.