Description
Qui a fait frire Roger Rabbit ? Tirage d'art sur papier buvard perforé Seroquel par Ben Frost, édition limitée, impression pigmentaire d'art sur papier buvard perforé.
Édition limitée signée et numérotée 2025 de tirage pigmentaire d'archives à déterminer sur papier buvard perforé. Format : 7,5 x 7,5 pouces. Sortie : 19 avril 2025. Les éditions limitées sur buvard sont perforées à la main par Zane Kesey.
La folie des dessins animés rencontre la culture pharmaceutique
Qui a fait frire Roger Rabbit ? L'estampe « Seroquel Blotter Paper » de Ben Frost réinterprète le personnage animé iconique Roger Rabbit dans le contexte du marketing pharmaceutique moderne. Tirée en édition limitée (19 x 19 cm) sur papier buvard perforé, cette estampe pigmentaire d'archives explore avec une précision satirique la collision entre la culture pop et le conditionnement des médicaments. Mettant en scène le personnage animé arborant un sourire maniaque à côté d'une notice de Seroquel XR, l'estampe est perforée à la main par Zane Kesey et produite en édition signée et numérotée. Cette œuvre critique la façon dont la société normalise les troubles mentaux par le biais du marketing et interroge la coexistence de l'animation, de la nostalgie et des produits pharmaceutiques dans un même message visuel.
Image de marque satirique et ironie médicale
Frost fusionne la personnalité exubérante de Roger Rabbit avec le Seroquel, un médicament utilisé pour traiter les troubles de l'humeur, afin d'amplifier les effets surréalistes de l'hyperstimulation et de la sédation. En transformant l'aspect clinique d'une boîte de médicament en une toile ludique et chaotique pour un personnage de dessin animé, Frost brouille la frontière entre traitement et évasion. Son utilisation précise du langage utilisé sur l'emballage de la quétiapine, incluant les informations posologiques et les avertissements, est pourtant détournée par le comportement erratique de Roger Rabbit. Le message sous-jacent interroge la manière dont les médicaments sont commercialisés dans une culture qui instrumentalise à la fois la maladie mentale et la nostalgie de l'enfance.
Subversion matérielle sous forme de buvard
Le format buvard est essentiel à la portée conceptuelle de l'œuvre. Traditionnellement associé à la distribution de LSD, le buvard évoque une filiation psychédélique et suggère une perception altérée de la réalité. En plaçant un personnage de dessin animé sur un fond imitant un médicament, Frost bouleverse les attentes liées au sérieux du design pharmaceutique par l'absurde. La perforation fragmente physiquement l'image, faisant écho à la fragmentation de la conscience et des émotions dans les expériences médicamenteuses et animées. Ce format permet à l'œuvre de commenter simultanément la culture de la drogue, les médias de divertissement et le marketing de la santé mentale.
La provocation visuelle de Ben Frost
L'artiste australien Ben Frost s'est fait connaître en détournant la publicité, les logos pharmaceutiques et les dessins animés grand public pour en faire un commentaire social incisif. Son art urbain, à la croisée du pop art et du graffiti, explore la psychologie du consommateur à travers des couleurs vives, des images reconnaissables et des juxtapositions percutantes. « Qui a frit Roger Rabbit ? » est un exemple frappant de cette approche, mêlant l'esthétique de l'enfance à la froideur clinique du monde médical. Frost confronte le spectateur à des contradictions qu'il néglige parfois au quotidien, tirant humour et tension de l'alliance troublante entre la folie des dessins animés et la stabilité imposée. Il ne s'agit pas seulement d'une stimulation visuelle, mais d'une question enveloppée dans un emballage auquel on nous enjoint de faire confiance.